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[Chronique]: « Traque en océan indien »

François Morizur est un auteur dont je vous avais déjà parlé grâce à son premier titre « Mission Buthacus ». Il nous revient dans un nouveau thriller tout aussi bien écrit.

Résumé:

Prendre le contrôle du trafic de l’héroïne afghane, tel est l’objectif du Messager, un redoutable dignitaire de l’État islamique.
Agissant dans l’ombre, ses hommes mêlent ruse et terreur pour décapiter une à une les structures des grands trafiquants de drogue patchounes, jusqu’à avoir la mainmise sur le juteux commerce de l’héroïne et déstabiliser cette région déjà sensible.
Un seul homme peut les arrêter : Patrick Michel, pacha du commando de Penfentenyo. Il va tout mettre en œuvre pour neutraliser le Messager et ses combattants. Insaisissables et féroces, ceux-ci vont l’embarquer dans une traque haletante du Pakistan aux côtes somaliennes qui va s’avérer plus périlleuse que jamais.
Les commandos marine vont devoir prendre tous les risques pour neutraliser le terroriste. Face au Messager, seuls l’instinct et le courage permettront à ces militaires d’élite de mener leur mission à bien…

mon avis

« Traque en Océan Indien » est le nouveau thriller de François Morizur publié par les éditions Pierre de Taillac dans la collection « Actions clandestines ». Il est disponible en librairie depuis le mois d’août.

Je vous avoue avoir un souvenir assez flou du premier opus. Pour ma part, bien que j’aie apprécié, je dois avouer que cela ne reste pas mon domaine de prédilection. Je pense d’ailleurs que sans tomber dans les stéréotypes, ce livre attirera sans aucun doute en premier lieu un public masculin. Dans la collection « Actions clandestines », j’avoue avoir une préférence pour les livres de Marc Bowman, à savoir « Djihad à Paris » et sa suite « La bombe d’Alger ».

A l’instar du premier tome, celui-ci met encore une fois en scène Patrick Michel. Il nous revient pour de nouvelles aventures (même si c’est mieux de lire le premier opus, je pense que vous devriez ne pas être trop perdu si ce n’est pas le cas).

Les descriptions minutieuses nous permettent de visualiser les scènes. Le style est dense et il y a énormément d’informations. Mais pas de souci, tout est expliqué et en plus le livre est agrémenté de notes de bas de pages (un glossaire à la toute fin du livre est également proposé). Les chapitres sont assez courts et débutent à chaque fois par des précisions chronologiques et géographiques, une attention plutôt appréciée et qui permet lorsque l’on reprend sa lecture, de bien se resituer dans le récit. J’ai beaucoup aimé/admiré le perfectionnisme de l’auteur dans son vocabulaire. Son livre a dû nécessiter d’énormes recherches documentaires! François Morizur étant un professionnel du milieu, jouit d’une grande expérience, et cela se ressent dans ses écrits d’un réalisme incontestable. 

 

En bref:

Un roman brillamment construit et écrit par un auteur maîtrisant totalement son histoire et les sujets pointus abordés. Ce livre ne plaira pas à tous, mais sera incontestablement salué par les amateurs du genre.

 

A propos de l’auteur:

François MorizurFrançois Morizur est né en 1958 sur l’Ile Tristan, à Douarnenez. Il est un ancien capitaine de frégate commandos marine. Responsable de la sûreté de la compagnie, il a été confronté à maintes reprises à des attaques de pirates visant les navires dont il avait la responsabilité. Il a directement conduit plusieurs négociations lors de kidnappings d’employés expatriés ou nationaux. Son roman, Mission Buthacus : Kidnapping en eaux troubles, a reçu le Prix Écume de Mer 2017.

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