« Mission Buthacus: Kidnapping en eaux troubles » est un thriller de 2016 écrit par François Morizur aux Éditions Pierre de Taillac.
La quatrième de couverture:
Commando marine, Patrick Michel profite d’une période de remise en condition de son unité pour se ressourcer en Bretagne. Son cycle d’entrainement est brutalement interrompu lorsque son frère, capitaine de navire pétrolier opérant dans le golfe de Guinée, est kidnappé par des pirates nigérians. Ce kidnapping « ordinaire » dans cette région va bientôt se transformer, du fait de terribles interactions, en mission à haut risque. Inspirée par des faits réels, Mission Buthacus nous entraîne au cœur des lagunes de l’Afrique de l’ouest où les pêcheurs subissent autant les affres de l’exploitation pétrolière que la violence des groupes armés nigérians. L’auteur, dans un récit haletant, nous fait passer sans transition de passerelles de navire de soutien pétrolier et militaires aux mangroves boueuses en passant par les salons parisiens et les bureaux d’une société havraise plongée brutalement dans cette crise. Patrick, naturellement désigné pour conduire la mission de libération, entame une course contre la montre pour sauver son frère…
Mon avis:
Un tout grand merci aux éditions Pierre De Taillac pour ce nouveau service presse!
Ce livre, ainsi que « Djihad à Paris » (dont j’ai déjà fait la chronique), font partie de la collection « Actions clandestines ».
Le thème central de ce roman est la piraterie. L’intrigue nous emmène au Nigeria, endroit réputé pour ce type de méfait. Les actions qui y sont décrites sont développées avec une précision et une rigueur extrêmes. L’auteur, professionnel du milieu, nous explique à l’aide d’un vocabulaire spécifique le fonctionnement du monde maritime. Grâce à son ancienneté dans le secteur, il nous livre un thriller de grande qualité et d’une grande crédibilité.
A l’instar de toutes les installations pétrolières au Nigeria, un navire de sécurité était chargé d’assurer la dissuasion, la surveillance et l’intervention à l’encontre d’éventuels pirates. Ce phénomène avait pris ici une ampleur considérable depuis quelques années au point de concurrencer le bassin somalien qui, cependant, faisait toujours la une des journaux et magazines.
Les chapitres courts s’articulent autour des différents protagonistes. On découvre peu à peu les personnages qui sont attachants par leurs histoires personnelles et drames familiaux. Particulièrement Bayo et ses proches, des habitants de la Presqu’île de Bakassi au Cameroun, victimes d’une grande pauvreté. On ne peut que comprendre la raison de ses actes et avoir de l’empathie.
L’intrigue avance lentement, le temps que tout se mette en place. Dans ce roman, il n’y a pas de temps mort, mais de l’action en continu pour le plaisir du lecteur qui sera à chaque moment sous tension.
Un roman intelligemment construit et écrit par un auteur en phase totale avec le sujet abordé. Un bon moment de lecture qui nous permet en plus d’apprendre des choses !
j’avais beaucoup aimé aussi comme livre très réaliste.
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Lire et se cultiver, le tout en passant un bon moment, il ne m’en faut pas plus pour noter ce titre !
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Bonjour. Je viens de découvrir. Ton blog, viens voir le mien si tu le souhaites. Un petit concours s’y déroule. À bientôt
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Merci pour ta visite, je vais de ce pas découvrir le tien!
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