Depuis le début de l’année 2022, j’accumule les belles découvertes livresques. Parmi mes coups de cœur, il y a la série de mangas des « Carnets de l’Apothicaire« , « La Maison de l’orchidée » de Lucinda Riley ou encore le premier tome de la bande dessinée « Le grimoire d’Elfie« .
Cela fait des années que nous possédons à la bibliothèque « En attendant Bojangles« . Publié par les éditions Folio, ce premier roman d’Olivier Bourdeaut est actuellement au centre de l’actualité grâce à son adaptation. Au vu des critiques élogieuses, notamment concernant la prestation réussie de l’actrice Virginie Efira, j’ai ressenti le besoin d’en savoir plus. Dans cet article, je vous propose de découvrir mon ressenti à la suite de cette lecture, mon coup de cœur de la semaine !
Résumé:
Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mlle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.

Ce livre constitue un conte des temps modernes vu sous les yeux d’un enfant endossant le rôle de narrateur du récit. Une histoire drôle, originale mais surtout bouleversante. Il grandit avec des parents fantasques, sans cesse en représentation sous le regard émerveillé de leur fils. Ils s’appellent par des prénoms différents tous les jours, reçoivent régulièrement des invités et possèdent même un château dans le sud de l’Espagne.
Elle ne me traitait ni en adulte, ni en enfant mais plutôt comme un personnage de roman. Un roman qu’elle aimait beaucoup, tendrement et dans lequel elle se plongeait à tout instant. Elle ne voulait entendre parler ni de tracas, ni de tristesse.
Leur vie est une fête perpétuelle…
Mes parents dansaient tout le temps, partout. Avec leurs amis la nuit, tous les deux le matin et l’après-midi. Parfois je dansais avec eux… Toujours quand ils dansaient, ils se préparaient des cocktails fous, avec des ombrelles, des olives, des cuillers, et des collections de bouteilles. Sur la commode du salon, devant un immense cliché noir et blanc de Maman sautant dans une piscine en tenue de soirée, se trouvait un beau et vieux tourne-disque sur lequel passait toujours le même vinyle de Nina Simone, et la même chanson : « Mister Bojangles ».
Ils vivent dans l’instant présent en ne se souciant pas des règles de la société, finissant même par retirer leur fils de l’école. Un foutoir joyeux qui malheureusement ne va pas perdurer…
J’ai été impressionnée par la puissance de la plume de l’auteur. Pour son entrée dans le monde de la littérature, il nous offre une histoire au style maîtrisé. C’est brillant !