Critique de livres·Mes lectures

[Chronique]: « Code Victoria »

« Code Victoria » est un roman de Thomas Laurent publié ce mois-ci par les éditions Zinedi que je remercie chaleureusement pour leur envoi et pour leur confiance !

En effet, grâce à eux, j’ai la joie de retrouver la plume de ce jeune auteur qui m’avait impressionnée dans son premier roman « Le signe du diable ». Je me réjouissais de découvrir son deuxième ouvrage,  un polar médiéval joliment ficelé, que j’avais, dès son annonce, mis dans ma Wish list.

Résumé:

Rochehauh. Petit village oublié de tous, où, selon un manuscrit médiéval, serait enfermé le diable lui-même… Un parfait sujet d’article pour Victor, journaliste, parti enquêter trois mois plus tôt, mais jamais revenu. Pour comprendre ce qui s’est passé, son amie Victoria décide de se rendre à Rochehauh. Rapidement, elle est forcée d’admettre que quelque chose ne tourne pas rond. Pourquoi lui interdit-on l’accès au vieux monastère ? Quel secret Victor avait-il découvert dans les pages du codex crypté ? Qui est cet inconnu qui la menace ? Happée dans un dangereux jeu de piste, Victoria n’a d’autre choix que de découvrir la vérité. Plus aucun doute : sa vie en dépend…

mon avis

Image associée
Ma représentation du village de Rochehauh

L’intrigue se déroule dans un endroit insolite et fictif nommé Rochehauh. Il s’agit d’un village perdu et difficile d’accès dans les hautes montagnes pyrénéennes, n’ayant quasi aucun contact avec l’extérieur. Ce bourg médiéval ravitaillé une fois par mois est composé de maisons romanes autour d’un vieux monastère.

Bref, l’auteur nous a imaginé un décor de rêve enflammant l’imagination de son lecteur ! L’endroit, richement décrit pour faire vibrer tous nos sens, instaure une ambiance bien particulière. 

– Vous savez… C’est un village isolé, coupé du monde. Ça fait des décennies qu’ils vivent entre eux. Ils ont leurs petites affaires, leurs secrets, leurs histoires… Ils sont accrochés à leurs traditions, à leurs superstitions. Et s’il y a bien une chose qu’ils détestent, c’est bien les étrangers.  

Victoria décide de séjourner à Rochehauh pour un mois. La jeune femme s’y rend pour retracer les derniers jours d’existence de son compagnon Victor fraîchement et inexplicablement disparu.

Ce jeune et audacieux journaliste s’étant rendu là-bas afin de rédiger un article inédit sur les mystères de cette bourgade. Il avait en effet appris l’existence d’un manuscrit crypté dont seul le premier paragraphe aurait été déchiffré. Selon la légende, le monastère aurait été créé en 1058 et aurait accueilli 7 moines appartenant à l’ordre mystérieux de l’Ordo Oleam.

« C’est là. L’Ordo Oleam a choisi l’endroit, et c’est un bon lieu. Pour que les hommes n’aient plus à craindre la Bête, ils l’y ont enfermée. Le Diable sommeille, et les moines en sont les gardiens. Ne gravissez jamais ces monts, … : car là est et sera pour l’éternité la prison du Diable. »

Peu à peu, Victoria découvre que ce village et ses habitants cachent d’innombrables secrets inavouables. Elle se rend compte que ce village où tout le monde se connait cache une mentalité monstrueuse. J’ai bien aimé la touche historique évoquant les aspirations totalement folles d’Himmler. On découvre que le village a subit l’occupation allemande et qu’un Lebensborn y a été construit un peu à l’écart. J’avais justement découvert les finalités de ce programme dans la série « The man in the high Castle »

J’ai trouvé que Victoria, l’héroïne de ce roman était une jeune femme attachante, vive et intelligente. Elle a vécu son enfance dans un orphelinat de Bretagne et a ensuite connu une existence solitaire jusqu’à sa rencontre avec Victor. Il représente tout pour elle !

Je n’ai pas pu m’empêcher de faire le rapprochement avec le célèbre roman d’Umberto Eco « Le nom de la rose ». Les deux romans ont plusieurs thèmes en commun comme notamment celui du labyrinthe.

Résultat de recherche d'images pour "thomas laurent"
Thomas Laurent est un tout jeune auteur né en 1994 !

A la fin de ma lecture, après être passée de surprises en surprises, je me suis fait la réflexion que la plume de l’auteur avait incontestablement  gagné en maturité. Je me suis également demandée comment il allait pouvoir faire mieux dans un troisième roman?   Car il nous a pondu un final grandiose…

Un auteur à suivre !

 

 

 

 

 

Un commentaire sur “[Chronique]: « Code Victoria »

Laisser un commentaire