Le coin des ados

« Qui suis-je pour t’aimer ? » de Yûko Inari

« Qui suis-je pour t'aimer ? » de Yûko Inari

Dans le cadre de l’opération annuelle « Lisez vous le belge ? » se déroulant tout le mois de novembre, j’avais eu l’opportunité de découvrir le manga  « Silence », de Yoann Vernière et publié aux éditions Kana. Lorsque je rédige une chronique pour un service de presse, j’essaie toujours de remercier l’attaché de presse par email. L’attaché de presse de la maison Kana m’a aimablement offert la possibilité de choisir un nouveau manga à lire.

Choisir n’a pas été facile, car de nombreux titres du catalogue me plaisaient. Finalement, mon choix s’est porté sur « Qui suis-je pour t’aimer ? » de Yûko Inari, une série actuellement composée de deux tomes publiés. Je vous propose de découvrir mon avis à la suite de ma lecture.

Honatsu Tenma est une lycéenne qui a perdu la mémoire après un accident ayant coûté la vie à son père. La jeune fille étant incapable de se remémorer les onze premières années de sa vie, Akine et Tôma, ses amis d’enfance, la surprotègent.
Honatsu tente de vivre une adolescence comme les autres, mais tout est confus dans son esprit… Aime-t-elle Tôma d’amour ou d’amitié ? Pourquoi le nouvel élève ténébreux, Shun, la trouble-t-elle autant ? Pourquoi a-t-elle l’impression de le connaître ? Et surtout, pourquoi a-t-elle la sensation qu’il subsiste un voile de mystère autour de l’accident qui l’a privée de sa mémoire ?

La mangaka japonaise est également l’auteure et dessinatrice d’une autre série intitulée « 10th – A couper le souffle » mais que je ne connais pas.

« Qui suis-je pour t’aimer ? » est un manga appartenant au sous-genre du shojo, c’est-à-dire qu’il se destine essentiellement à un public féminin d’adolescentes. Malgré que je ne sois pas le public cible, j’ai passé un excellent moment et enchaîné les deux tomes. L’intrigue repose autour d’une héroïne, Honatsu, qui a eu un mystérieux accident et a perdu la mémoire. Elle peut depuis toujours compter sur le soutien de Tôma. Honatsu s’interroge sur ses sentiments envers le garçon, hésitant entre amitié et amour.

Nous sommes au début de l’année scolaire et il y a un nouveau Shun. Honatsu va spontanément vers lui mais il n’a pas l’air de vouloir sympathiser ni de s’intégrer aux autres. Quels mystères cache-t-il ? Cela m’a donné l’envie d’en savoir plus sur ce personnage énigmatique. Un triangle amoureux se forme rapidement entre les trois personnages principaux. D’habitude, je penche toujours pour l’un des deux héros masculins. Mais ici, la mangaka a réussi à rendre tous ses personnages attachants. Le mystérieux accident de Honatsu est également un des éléments qui rend l’intrigue fluide.

L’esthétique d’un manga joue souvent un rôle crucial dans l’expérience de lecture. Le style de dessin de Yûko Inari se présente comme classique, mais il n’en demeure pas moins agréable et soigneusement réalisé.

J’ai passé un excellent moment de lecture grâce à « Qui suis-je pour t’aimer ? » et j’ai hâte de découvrir la suite !

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