Critique de livres·Les romans policiers

« Dix âmes, pas plus » de Ragnar Jonasson

Le weekend dernier, j’organisais ma première chasse aux livres à Liège. Un évènement rassemblant des amoureux de la lecture venus des quatre coins de la Belgique. Nous avons passé un merveilleux moment au cœur d’un des plus beaux écrins de verdure de Liège : le parc de la Boverie. 85 livres ont été cachés un peu partout pour 31 participants.

Le lendemain, j’avais besoin de lecture et de détente après une semaine particulièrement remplie. Après deux abandons de lecture, j’ai eu la bonne idée de commencer « Dix âmes, pas plus » de Ragnar Jonasson publié aux éditions de La Martinière.

Résumé:

Un mort.
Neuf suspects.
Recherche professeur au bout du monde. Voici une petite annonce qui découragerait toute personne saine d’esprit. Pas Una. La jeune femme quitte Reykjavík pour Skálar, l’un des villages les plus reculés d’Islande, qui ne compte que dix habitants. Malgré l’hostilité des villageois. Malgré l’isolement vertigineux.
Là-bas, Una entend des voix et le son fantomatique d’une berceuse. Et bientôt, une mort brutale survient. Quels secrets cache ce village ? Jusqu’où iront ses habitants pour les protéger ?

Au cours de ces cinq dernières années, l’auteur islandais Ragnar Jonasson est devenu une plume du polar nordique incontournable. Sur ce blog, tu trouveras d’ailleurs mon avis concernant ses deux premiers titres « Snjór » et sa suite « Mörk » mettant en scène l’enquêteur Ari Thor.

Le titre du livre « Dix âmes, pas plus » m’a fait pensé à celui d’Agatha Christie « Dix petits nègres ». D’ailleurs, c’est Ragnar qui est le traducteur de l’auteure anglaise en Irlande. Il nous emmène dans le village de Skálar dans un huis clos, situé à l’extrême nord-est de l’Islande. Là où tout le monde se connaît (il faut dire qu’ils ne sont que 10), les nouveaux ne sont pas forcément les bienvenus. Una, institutrice, y voit l’opportunité de faire des économies, son salaire de remplaçante lui suffit à peine à mener une bonne qualité de vie. Sa mère s’est remariée et vit avec son nouveau compagnon. Il y a son amie Sara mais celle-ci s’est dernièrement éloignée, construisant sa propre famille. La jeune femme accepte le rôle d’enseigner à seulement deux petites filles pour un salaire complet.

Una est rapidement victime de cauchemars où elle aperçoit et entend durant la nuit une fillette en robe blanche lui chantant une berceuse. Est-ce seulement de la paranoïa ? Du surnaturel ? Les chapitres sont coupés par des extraits en italique assez énigmatiques. Quels secrets cachent cette communauté vivant à l’écart de tout ?

Une histoire misant surtout sur l’ambiance et les liens existant entre ses différents protagonistes. J’ai passé un bon moment de lecture, gardant une préférence pour la Dark Iceland (les enquêtes d’Ari Thor).

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