Publié cette année aux éditions Grand Angle, « Le tombeau des chasseurs » est une bande dessinée de Victor Lepointe. La Première Guerre mondiale est un thème captivant, allant bien au-delà du côté historique, du courage, des héros et de l’horreur. Sans être un fanatique du sujet, j’ai eu l’occasion de lire assez bien à ce propos et je remercie chaleureusement les éditions Grand Angle de me donner l’opportunité de continuer à en apprendre sur le sujet. Lorsque j’ai eu cette bande dessinée dans les mains, après quelques pages de lecture, j’ai ressenti quelque chose d’étrange… Je t’en parle dans ma chronique !
Résumé :
“Le sacrifice des chasseurs alpins pendant la Première Guerre mondiale.”
Antoine Granet a toujours eu peur du loup, et plus tard de l’Allemand, du Prussien, du « Boche ». Lorsqu’il arrive sur le front, incorporé dans un bataillon de chasseurs alpins, Antoine sait qu’il devra affronter sa peur. En juillet 1915, il participe à la terrible bataille du Linge. Confronté à l’horreur de la guerre, et à toute son absurdité, comment trouvera-t-il la force de survivre ? L’ennemi, ce loup effrayant est-il vraiment celui qu’il croit ?
En effet, un sentiment de déjà-vu a commencé à poindre et je découvre alors que Le tombeau des chasseurs est en réalité une réédition du livre « La Guerre des Loups – L’enfer du Lingekopf », sorti aux éditions Pierre de Taillac, en 2017. Livre que j’avais énormément apprécié à l’époque. Je vous invite d’ailleurs à relire ma chronique qui me semble assez éloquente sur les qualités de l’ouvrage.
Si le livre reprend la majorité des planches, il est enrichi de dessins inédits, et une autre trame parcourt le livre en toile de fond. L’occasion d’essayer de redécouvrir cette histoire avec un autre regard. L’auteur s’est perfectionné durant les sept années qui séparent ce livre de sa version précédente et ajoute plusieurs informations bienvenues ainsi qu’une ambiance légèrement différente.
En effet, l’histoire suit le héros Antoine Granet qui partage avec nous ses peurs et l’horreur des situations sur cette ligne de front. Il sera obligé de suivre des ordres d’attaque suicidaires, sans jamais voir les stratèges et haut-gradés qui planifient ces offensives.
En bref :
Le livre transpose la passion et l’investissement de l’auteur. C’est un réel plaisir de relire cette histoire, plusieurs années plus tard, avec la nouvelle tournure proposée. Un livre qui mérite amplement cette nouvelle vie qui lui est proposée.
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