« Disparaître » de Mathieu Menegaux

Il y a un mois, j’ai eu la merveilleuse surprise de recevoir un message d’un auteur pour me proposer de découvrir en avant-première son livre. J’ai bien entendu accepté avec beaucoup d’enthousiasme ! 

Cet auteur n’est autre que Mathieu Menegaux dont le dernier titre, sorti aujourd’hui, crée l’événement en librairie ! Et je dois dire que je trépignais d’impatience de partager avec vous mon avis, ayant achevé de lire mon exemplaire (dédicacé) en moins de 24 heures.

Résumé:

Une jeune femme met fin à ses jours à Paris, dans le XVIII° arrondissement.
Un homme est retrouvé noyé sur une plage, à Saint-Jean Cap Ferrat, sans que personne soit en mesure de l’identifier : le séjour en mer l’a défiguré, et l’extrémité de chacun de ses doigts a été brûlée.
Quel lien unit ces deux affaires ? Qui a pris tant de soin à préserver l’anonymat du noyé, et pour quelles raisons ? Qu’est-ce qui peut pousser un homme ou une femme à vouloir disparaître ?

Avec ce roman impossible à lâcher, Mathieu Menegaux rejoint ceux qui pensent que les histoires d’amour finissent mal, en général.

« Disparaître » est un roman de Mathieu Menegaux publié aux éditions Grasset. Il s’agit de ma première lecture d’un livre de cet auteur même si je le connaissais déjà grâce à son excellente réputation.

Dès les premières pages, cet habile conteur nous embarque dans son récit entremêlant plusieurs histoires. Entre Paris et l’enquête menée à Nice, il réussit à nous immerger dans un livre totalement percutant à l’effet final puissant.

Esther est une jeune femme brillante qui vient tout juste d’être engagée comme analyste au sein de la prestigieuse banque Richter & Co. Pour son premier jour, elle assiste dans la salle de réunion en compagnie d’autres jeunes recrues aux mises impeccables à une présentation globale donnée notamment par le grand Etienne Sorbier, le patron France de cette banque. Ce premier jour marque-t-il le début d’une grande carrière?

Un roman où il est difficile de vous donner plus d’informations concernant son contenu et l’évolution de son intrigue. Je dois aussi vous avouer que lors de ma lecture, je me suis posée assez peu de questions sur le lien qui pourrait exister entre les différents récits étant totalement prise dans l’histoire. Je peux par contre vous aiguiller sur les thématiques abordées portant avant-tout sur nos choix de vie, nos trajectoires. Un roman sur la vie, profondément contemporain, mettant en exergue la pression subie dans certaines sphères du travail comme ici dans la haute finance où la quête de performance, la mise en compétition et la difficulté de déconnecter à cause de la numérisation et des mails arrivant à toute heure du jour et de la nuit peuvent mener soit vers une carrière prometteuse ou au contraire vous conduire jusqu’au burn-out.

En bref:

J’ai tellement été séduite par la construction du récit et sa finesse qu’il me faut, dès que j’en aurai l’occasion, m’attaquer aux autres titres de Mathieu Menegaux dont ce livre ne fera pas mentir la réputation.

Un livre à dévorer ! Mais attention de bien prévoir un jour de congé car une fois commencé, il vous sera difficile de poser votre exemplaire. 

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A propos de l’auteur:

Mathieu Menegaux est né en 1967. Il est l’auteur Je me suis tue (Grasset, 2015, Points 2017), primé aux Journées du Livre de Sablet, de Un fils parfait (Grasset, 2017, Points 2018), prix Claude Chabrol du roman noir, porté à l’écran en 2019 (France 2) et de Est-ce ainsi que les hommes jugent ? (Grasset, 2018, Points, 2019), prix Yourcenar.