Mes lectures

[Chronique]: « L’homme qui voulait aimer sa femme »

Résultat de recherche d'images pour "l'homme qui voulait aimer sa femme"

« L’homme qui voulait aimer sa femme » est un roman d’Hervé Pouzoullic publié depuis le mois de mai de cette année aux éditions Anne CarrièreLe bigorneau fait la roue par Pouzoullic

Ce titre est le deuxième roman de l’auteur et fait suite à « Le bigorneau fait la roue » que je n’ai pas lu.

J’ai reçu ce livre suite à la sollicitation aimable de l’auteur (que je remercie) via Instagram où le contact a été pris simplement suite à un like de ma part sur une des photos du bouquin (je trouvais la couverture jolie et attrayante).

A sa réception, lorsque j’ai découvert qu’il s’agissait d’une suite, j’ai eu un peu peur de ne pas accrocher ou d’être perdue. Mais pas du tout !

Résumé: 

Bref, « L’homme qui voulait aimer sa femme », c’est l’histoire d’un homme, Marc, qui est prêt à tout pour l’amour de sa femme Vasilissa. Elle, qui par amour pour lui, a quitté sa Russie natale et est venue s’installer sur Paris. Cette femme brillante (elle est directrice financière) et toujours à la mise impeccable va s’engager dans la vie de couple avec Marc, l’heureux élu, un breton (du moins d’origine) romantique, travaillant dans l’industrie pharmaceutique et voyageant régulièrement.

Un vrai conte de fées des temps modernes (avec tout de même quelques péripéties) surtout que très vite le couple se marie et a deux beaux enfants (et même un chien appelé Khrouchtchev). Dix années passent très rapidement… Ils sont pris dans le train-train quotidien et Marc se rend compte que la passion amoureuse en a pris un coup. Il a du mal à accepter et tente de trouver une solution…

« J’allais écrire un livre sur Vasilissa ! Sur notre rencontre. Et le lui offrir. J’allais me plonger dans la source même de notre amour. Retrouver l’émerveillement de son sourire sur la place Rouge. Me remémorer notre première nuit dans son appartement moscovite, dans son canapé bleu où nous ne faisions qu’un. Je volerais à ces instants leur perfection originelle. Je nous griserais de rêverie et prolongerais l’extase. Je lui offrirais le tout. Ce serait plus qu’une lettre, plus qu’un poème, plus qu’une déclaration d’amour, ce serait un engagement. Un témoignage. Un philtre de jouvence. J’imaginerais des secondes qui durent un siècle. Je projetterais notre passé dans le futur et tiendrais l’avenir en laisse. Je lui offrirais ma contemplation. Mon admiration. Mon amour. »

Marc va mettre en exécution son idée dans le but de retrouver la passion amoureuse du début. Bien que le couple n’ait pas de difficultés réelles, mais accuse dix ans de mariage. Avoir des enfants, un chien et deux boulots à responsabilité, ce n’est pas rien et c’est surtout très chronophage. En fait, derrière le ton humoristique et le côté un peu fantasque du personnage principal, ce roman aborde de manière intelligente une thématique bien réelle. 

Vasilissa, plus terre à terre, prend cela pour une folie, une lubie. Mais Marc, têtu, persiste dans son projet amoureux qui est d’écrire par amour ! Pour finalement tomber dans l’engrenage de l’addiction littéraire, s’éloignant de sa femme (bref, tout le contraire de son projet initial- c’est bien les hommes ça 😉 ), de ses enfants et négligeant aussi son job et ses amis. J’ai bien aimé aussi cette partie traitant du processus de création d’un livre et mettant en lumière la recherche souvent usante d’un éditeur. 

En bref:

Un roman passionné qui passe très (trop) vite et qui fait écho avec nos propres vies. J’ai trouvé la plume d’Hervé Pouzoullic fluide, humoristique et toute en finesse. Les personnages sont attachants et bien campés. Un petit régal ! 

 

A propos de l’auteur:

Hervé PouzoullicHervé Pouzoullic a fait ses études à Sciences Po Paris (1993).

Directeur général de Life Technologies de 2008 à 2013, il est directeur du développement commercial de Thermo Fisher Scientific depuis 2013.

« Le bigorneau fait la roue » (2016) est son premier roman.

Un commentaire sur “[Chronique]: « L’homme qui voulait aimer sa femme »

  1. Merci pour cette chronique qui, sans trop en dévoiler, m’a donné réellement envie de découvrir ce roman et même le précédent.

    J’aime

Laisser un commentaire