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[Chronique]: « Une carte postale du bonheur »

Le résumé:

Alors qu’elle va sur ses trente ans, Juliette qui vit et travaille sur Paris décide de divorcer. Elle ne supporte plus la présence de son mari ni leur quotidien rempli de routine depuis déjà plusieurs années. Elle avait jusqu’ici tenu le coup uniquement pour sauver les apparences et pour son adorable petit garçon de presque 6 ans appelé Tom. La séparation ne se passe pas bien, sous les yeux réprobateurs des parents de Juliette, toujours très présents pour leur fille et leur petit-fils.

En parallèle, elle se fait draguer par un homme rencontré à son boulot, plutôt du genre lourd. Thomas Narcise n’est pas du tout son genre et pour cause : il ne mesure qu’un mètre cinquante et aborde un style m’as-tu-vu. Cependant, ce charmeur très habile déploie toutes ses ressources pour conquérir le cœur de Juliette. Il lui fait le grand jeu: en passant par les énormes bouquets de roses livrés au boulot, les soupers et weekends dans les plus grands palaces. Finalement Juliette, fragilisée par se récente rupture, se lance dans une histoire avec ce type qu’elle vient à peine de rencontrer. Il peut être génial ou lui faire des remarques sur son poids, sa manière de s’habiller, etc. De même, Thomas est extrêmement jaloux et possessif. Juliette se voit contrainte de s’éloigner de tous ses proches et une relation de dépendance va s’installer. Nouvelle étape dans sa domination de Juliette, il exige d’avoir un enfant très vite.

mon avis

« Une carte postale du bonheur » est le premier récit de Cristina De Amorim, celui-ci est publié aux éditions Seramis et disponible depuis le 8 mars.

Ce n’est pas la première fois que je chronique un livre de cette maison d’édition (qui a pour vocation principale de publier des récits féminins « non fiction » : témoignages, biographies, documents, etc.). Je vous invite d’ailleurs à (re)découvrir mes comptes-rendus de « Une maison dans le ciel » et de « Juniper ».

Lorsque j’ai vu passer la couverture sur les réseaux sociaux, j’ai de suite été attirée. La quatrième de couverture m’a également d’emblée poussée à en savoir plus. J’avoue que j’ai été piquée de curiosité et ravie lorsque la maison d’édition m’a proposée de chroniquer cette nouveauté. Cristina De Amorim est déjà connue sur la toile car elle possède un blog. 

J’ai été happée par l’histoire et les déboires de Juliette et, voulant en savoir plus, un peu comme « Mon amie Adèle», j’avais du mal à m’arrêter. Même s’il s’agit d’un récit pas évident, on retrouve cependant beaucoup de sensibilité et d’humour. Le style est très fluide et naturel malgré que le récit est extrêmement détaillé. L’auteure écrit très bien et est douée pour faire passer les émotions. J’ai été touchée par le calvaire de Juliette, me disant que ce témoignage doit servir à toutes les femmes comme une mise en garde.

En bref:

Un récit happant abordant le thème du manipulateur narcissique, mais aussi la vie d’une femme humaine et d’une mère qui va tout faire pour s’en sortir.

Mon deuxième coup de cœur de cette année ! Un livre à destination d’un public féminin. 

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