
Dans mon précédent billet, je te parlais de ma lecture lue en apnée : « La Fille du faiseur de rois ». Me plaisant particulièrement à la cour anglaise, j’ai immédiatement enchaîné avec « La reine à la rose blanche » également écrit par Philippa Gregory et publié aux éditions Hauteville.
Ce roman sorti fin de l’année 2022 se déroule exactement à la même époque que le précédent donc durant La Guerre des Deux Roses. Il s’agit d’un conflit civil ayant eu lieu en Angleterre entre 1455 et 1485. Elle est nommée ainsi en référence aux emblèmes des deux maisons rivales s’illustrant par la rose rouge pour les Lancastre et la rose blanche pour les York. Cette fois, la narratrice est la reine Elizabeth Woodville.
Résumé:
Angleterre, 1464. Les Lancastre disputent la Couronne aux York. Elizabeth Woodville de la maison d’York est une femme d’une beauté et d’une ambition extraordinaires. Veuve et mère de deux enfants, elle épouse en secret le jeune roi, Edouard IV. Alors qu’elle se montre à la hauteur des exigences de sa nouvelle position et se bat pour le triomphe de sa famille, ses deux fils sont enfermés à la Tour de Londres et de plus en plus de courtisans viennent grossir les rangs des Lancastre, leurs ennemis jurés. Combien de victimes innocentes devront encore périr avant que cette guerre fratricide ne prenne fin ?

Elizabeth Woodville est une veuve de 27 ans mère de deux jeunes fils. Son père est le baron Rivers, un partisan des Lancastre et sa mère provient d’une bonne famille du duché de Bourgogne. Les deux femmes, descendantes de la fée Mélusine, possèdent des dons. Ambitieuse, Elizabeth aspire à retrouver ses terres (qui lui ont été dérobées par sa belle-mère) ainsi que sa fortune. Pour cela, elle se place sur le bord d’un chemin où le nouveau roi doit passer. Elizabeth est une femme magnifique et elle attire d’emblée l’attention d’Edouard.
Son mariage hâtif avec Edouard ayant eu lieu en secret, elle n’arrive pas à être acceptée comme reine légitime. Beaucoup considèrent qu’elle y est parvenue grâce à un acte de sorcellerie.
Bien que ce livre soit également addictif, j’ai préféré « La fille du faiseur de rois » et son héroïne Anne Neville. J’ai éprouvé des sentiments en demi-teinte pour l’héroïne de cet opus, Elizabeth Woodville. Malgré ses difficultés récurrentes et les trahisons de sa belle-famille, j’ai eu du mal à accrocher à son personnage, la trouvant trop autocentrée sur sa propre réussite et celle des siens. Par contre, j’ai trouvé amusant de découvrir qu’Elizabeth n’avait pas de profonde aversion pour les sœurs Neville alors que ces dernières s’imaginaient subir ses malédictions (voire ma précédente chronique)…
Il est certain que je vais continuer mon exploration de l’histoire anglaise grâce à « La princesse blanche » qui constitue une suite à cette fiction historique (bien que l’héroïne principale soit la fille d’Elizabeth). La bonne nouvelle est qu’il m’attend déjà tout en haut de ma pile à lire !