
Depuis le début de cette année, je suis à nouveau partenaire avec les éditions Hauteville. Quel bonheur de découvrir en primeur leurs futures parutions ! Les éditions Hauteville possèdent une collection dédiée aux livres historiques (possédant tous de magnifiques couvertures) . Leurs titres, tous incontournables, constituent des pépites à ne pas manquer. Si vous ne les connaissez pas encore, je ne peux que vous recommander « La mariée de Ceylan », un livre de l’auteure Dinah Jefferies ou encore « Le vent nous portera » de Jojo Moyes. Il y a également l’auteure Philippa Gregory qui sera à l’honneur dans mon prochain billet.
« Lucrèce Borgia : La Princesse du Vatican » est un roman de l’auteur américain C.W. Gorthner publié au début de cette année. Je te propose de découvrir mon avis au terme de ma lecture…
Résumé:
Dès son plus jeune âge, Lucrèce Borgia, la fille illégitime du pape Alexandre VI, est connue pour être d’une beauté envoûtante. Alors que la menace d’une invasion française gronde, son père la force à épouser Giovanni Sforza pour des raisons politiques. Lorsqu’elle découvre la vérité brutale derrière cette alliance, Lucrèce a recours à tout son esprit, toute sa ruse et tout l’amour de son frère, César, pour en réchapper. Plus tard, mariée en secondes noces avec un prince de Naples, la jeune femme goûte enfin au bonheur conjugal jusqu’à ce que des accusations scandaleuses de meurtre et d’inceste s’accumulent contre elle. Dès lors, Lucrèce ne cessera de se battre pour contrer le funeste destin imposé par le sang qui coule dans ses veines.

Ce livre dresse le portrait d’un personnage historique féminin fort ayant vécu durant la Renaissance italienne que je connaissais grâce aux séries « Borgia » de Tom Fontana et « Les Borgias » par Neil Jordan. Les Borgia incarnent à mes yeux une famille fascinante toute en complexité jouissant d’une réputation sulfureuse. Le patriarche Rodrigo est issu d’une famille noble provenant d’Espagne.
« Lucrèce Borgia : La Princesse du Vatican » débute en 1492. Lucrèce est alors âgée de 13 ans. La jeune fille a reçu une bonne éducation, maîtrisant même le latin et adorant les livres. Elle est fortement appréciée par son frère César, son père Rodrigo qui la surnomme sa farfallina et jalousée par sa mère. Sa vie change le jour de la mort du pape Innocent VIII. Le conclave doit élire un nouveau Saint-Père.
» Nous avons pour pape le cardinal Rodrigo Borgia de Valence, qui sera connu sous le nom d’Alexandre VI ».
Au travers de ses yeux, nous suivons toute l’évolution de la famille Borgia avec ses victoires, ses défaites et ses odieuses machinations ; celle de ses frères et de son père. Lucrèce mariée sans son consentement va peu à peu mûrir et ouvrir les yeux. Elle se retrouve à chaque fois la victime des ambitions de son père et de son frère, chéri puis progressivement haï. Elle n’est malheureusement qu’un pion, ses sentiments ne passant qu’au second plan. Les tragédies se multiplient… Tout le début de sa vie (le roman s’achève alors qu’elle n’a que 20 ans) est relaté par l’auteur avec finesse et intelligence, sans tomber dans l’excès.
Une fiction historique passionnante mettant en lumière une héroïne forçant l’admiration.