Critique de livres·Mes lectures

« Tranches de vie » de Laurence Wagner-Levkov

Publié aux éditions Des auteurs des livres en 2020, « Tranches de vie » est un recueil de poésie écrit par Laurence Wagner-Levkov.

En 2021, mon seul rapport avec le monde de la poésie tient à la lecture de la bande dessinée de Bernard Yslaire fêtant les 200 ans du poète Charles Baudelaire et montrant les coulisses de sa vie. Avec ce court livre, j’ai pu sortir de ma zone de confort.

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Il est des poètes qui marchent dans la vie comme on regarde du haut de la colline. Observateurs, discrets, ces esprits-là s’imprègnent des choses du monde, explorent les milieux dans lesquels ils évoluent, et écrivent de la plus belle des manières : en toute simplicité. Comme son auteur, simple, généreuse et vraie, ce recueil de poésie n’a d’autre volonté que de chanter la vie. Déjà auteur d’un premier livre, Un autre regard sur la vie, Laurence Wagner Levkov, primée à des nombreuses reprises pour des poèmes comme LA PHILOSOPHIE DE L’ÉCHANGE, ADIEU L’AMI ou encore RÊVE D’AILLEURS, signe aujourd’hui une œuvre remarquable qui revient aux fondamentaux de l’écriture : écrire pour tous.

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L’auteure a vécu dans sa jeunesse un grand traumatisme : en une nuit elle a découvert que sa vision était devenue quasiment nulle. Malgré cet handicap, elle nous partage aujourd’hui un recueil de grande qualité se divisant en trois parties : « Enfance. Mélange de joie, de tristesse et d’espoir », « Vagabondage de l’âme, entre tristesse et espoir » et « Divers ». Il y a d’ailleurs un poème rendant hommage à Louis Braille.

L’auteure partage son univers tout au long de ce recueil au travers de vers avec rimes. En plus de la forme, elle se concentre sur le fond qui nous offre un voyage sous une véritable tempête d’émotions et d’idées qui jaillissent, nous bousculent, voire nous frappent.

Un papier agréable au toucher, des illustrations sur toutes les pages : je me suis régalée à découvrir les vers de cette auteure trop méconnue.

Je terminerai cette chronique en vous partageant le début d’un des poèmes intitulé « J’écris  » :

J’écris sur l’aile de l’oiseau qui a brui

J’écris sur le tambourin de la nuit

J’écris sur le reflet de la lune qui luit

J’écris sur sur la joue de l’enfant qui dort sans bruit

J’écris sur l’ombre qui me suit

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