Valéry Hardiquest est un auteur belge, liégeois de cœur. Ce papa de deux garçons est enseignant dans le primaire. Il a sorti fin 2017 « Les choix de Céline » son premier roman publié par la jeune maison d’édition belge Acrodacrolivres. Il a débuté sa carrière de romancier en 2012 par des nouvelles.
J’ai eu le plaisir de le recevoir lors de mon atelier lecture du 27 avril à la bibliothèque. Le thème du jour étant un speed booking, nous n’avions pas eu l’occasion de lui poser toutes les questions d’usage. Il a donc accepté de revenir à la bibliothèque afin de répondre à quelques petites questions. Voici la synthèse d’une heure trente de conversation passionnante !
Vous pouvez le suivre sur :
Page Facebook : https://www.facebook.com/la.route.des.possibles/
The Eden of Books : Bonjour Valéry, je vous remercie d’avoir accepté de répondre à mes questions ! Alors, dites-moi, quel est votre parcours jusqu’à l’édition de votre roman ?
J’ai commencé par écrire des nouvelles et au bout d’un moment, j’ai gagné des concours. Cela m’a permis de prendre confiance en moi. Une nouvelle est publiée dans la revue Encre Noire et une autre compte parmi les lauréates du Prix Eté 2014 de Short-Edition. J’en avais déjà écrit plus jeune et j’ai recommencé en 2012. J’aime travailler sur le côté surprenant de la chute. 2014 a été une année clé pour moi.
« 7 minutes et plus… » et « Sur la route des possibles » sont mes deux premiers recueils publiés aux éditions Acrodacrolivres en 2014 et 2015.
Ma première étape vers l’écriture d’un roman a été de faire des nouvelles plus longues. En 2017, j’ai également participé à l’élaboration d’un recueil collectif de nouvelles sur le thème des saisons publié chez Livr’s Editions.
The Eden of Books : Que lisez-vous en général ? Avez-vous un auteur préféré ? Un modèle ? Quel est votre livre de chevet ?
Mes goûts sont assez éclectiques. J’aime les récits de vie et les comédies romantiques mais aussi les thrillers avec de beaux twists finaux. Comme auteurs, je peux citer notamment David Foenkinos, Agnès Ledig, Gilles Legardinier, Cyril Massarotto, Michel Bussi, Didier Van Cauwelaert, etc. La liste est encore longue !
Actuellement, je lis un roman feel-good intitulé « L’amour à pleines dents » de Cali Keys.
The Eden of Books : Quelles sont vos habitudes lors de l’écriture d’un roman ?
Autodidacte, je lis beaucoup ! Cela m’aide à me donner un fil rouge dans mes histoires. Au cours de la rédaction, j’ai également l’impression de vivre avec mes personnages et j’aime beaucoup cela. En ce qui concerne le schéma narratif, quand une idée vient, je connais généralement mon point de départ et la conclusion de l’histoire. En écrivant, je construis tous les éléments qui vont permettre de relier ces deux points, en essayant de trouver le bon rythme, de mettre un brin de suspense et une dose importante de jolies émotions. Parfois, la magie de l’écriture fait que j’emprunte des chemins inattendus. C’est évidemment très amusant ! J’ai la chance d’avoir plusieurs relecteurs qui me donnent leur avis.
The Eden of Books : Comment définir votre premier roman « Les choix de Céline » ? Le titre parle de choix, avez-vous voulu écrire un livre de développement personnel ?
Je n’ai pas voulu écrire un livre de développement personnel car je n’ai pas de formation spécifique dans ce domaine. Par contre, il y a tout de même des petits messages implicites, des petites impulsions. Et aussi, l’évocation d’auteurs tels que Laurent Gounelle que j’apprécie beaucoup ou encore Frédéric Lenoir. « L’homme qui voulait être heureux » et « Le secret » sont de très beaux livres de ces auteurs.
The Eden of Books : Parlez-nous de Céline, votre héroïne ?
Céline est une héroïne de fiction. Je l’ai voulue moderne et ancrée dans notre époque. Comme la femme actuelle, elle est femme, mère, a des attentes personnelles mais a aussi ses petites fêlures…
The Eden of Books : Comment avez-vous eu l’idée d’écrire sur un tel sujet ? Sur le thème de la fermeture d’Arcelor, avez-vous lu le livre de Nicolas Ancion « L’homme qui valait 35 milliards » ?
Au départ, « Les choix de Céline » était une nouvelle. Certains de mes lecteurs me demandaient de passer plus de temps avec mes personnages. Et l’envie était là. Concernant le sujet du haut-fourneau, j’ai fait mes études au collège Saint-Martin et de la cour de récréation je voyais les flammes du haut-fourneau. La fermeture touche tout le monde car c’est notre région. Cela m’a permis d’avoir un point de départ avant de basculer vers quelque chose de plus léger. Je suis également parti plusieurs fois en Provence. La mise en page de la couverture a été réalisée par mon frère qui est infographiste. Mon roman vise plutôt un public cible féminin.
Non, je n’ai pas lu ce titre de Nicolas Ancion. Par contre, j’ai lu « Nous sommes tous des playmobiles » et « Les ours n’ont pas de problèmes de parking ».
The Eden of Books : Une suite est-elle à prévoir ?
Pour le moment, rien n’a été écrit…
The Eden of Books : Avez-vous eu beaucoup de retours de vos écrits?
Les lecteurs ont la possibilité de m’envoyer leurs impressions par email ou via ma page Facebook. J’ai eu pas mal de bons retours pour mon livre mais également pour mes nouvelles, tant des recueils que celles proposées sur le site Shortédition. Cela m’encourage évidemment à poursuivre l’aventure. Ces petits mots sont les plus beaux cadeaux qu’un auteur puisse recevoir. J’aime évidemment les partager sur le réseau social ou au travers d’une farde qui me suit lors des dédicaces.
The Eden of Books : Comment ça se passe la promotion d’un livre ? Avez-vous une idée du nombre d’exemplaires vendus ?
C’est très gai de participer aux salons et aux séances de dédicaces en librairie. C’est l’occasion de chaleureux échanges et de belles rencontres. C’est un peu devenu mon activité comme certains font du sport, car cela nécessite d’y consacrer ses samedis et dimanches. Mais, je le fais avec un réel plaisir.
Pour « Les choix de Céline », je ne sais pas encore le dire. Par contre, 500 exemplaires de « 7 minutes et plus… » ont été écoulés. Bien évidemment, les éditions Acrodacrolivres n’ont pas les mêmes moyens que les grandes maisons d’édition. Et cela prend du temps de se faire connaître.
The Eden of Books : Quels sont vos futurs projets ?
À l’occasion de leurs 60 ans, les Éditions J’ai lu proposent deux concours d’écriture et je participe à l’un d’eux. C’est un défi un peu fou, car le temps restant pour le relever est assez court. En même temps, on ne vit qu’une fois ! Donc, je me suis lancé !
The Eden of Books : Avez-vous prévu de sortir un nouveau roman ?
Mon prochain roman sortira fin de cette année. Il y aura un crossover sous la forme de liens entre ma nouvelle héroïne et celle d’une amie auteure qui va elle aussi sortir un nouveau titre. Il s’agit de la romancière liégeoise Marie-Isabelle Tasset qui se consacre entièrement à sa plume et dont le livre « Contre vents et marées » remporte un joli succès depuis deux ans. Nous nous sommes rencontrés en 2014 dans le cadre de la Foire du Livre de Fléron. Au fil du temps, nous avons eu envie de partager un projet en commun. À la base, nous nous sommes inscrits à un concours proposé par les éditions Charleston, et en un peu plus de 4 mois, nous avons chacun écrit la quasi-totalité d’un roman. N’ayant pas été sélectionnés, nous avons voulu que cette aventure ne reste pas vaine. Nous avons retroussé nos manches et remis le texte sur l’ouvrage durant une période plus sereine, afin de le proposer à notre éditeur et d’en faire notre prochaine sortie.
The Eden of Books : Vous avez participé à la bibliothèque à un atelier lecture speed booking, qu’en avez-vous pensé ?
J’ai aimé l’exercice. La discussion peut partir différemment selon l’interlocuteur que nous avons en face de nous.
Valéry, merci mille fois pour votre grande sympathie et pour cette interview ainsi que le temps que vous avez bien voulu nous accorder. Nous vous souhaitons le meilleur pour la suite et tous vos projets en cours !