« Poldark: les falaises de Cornouailles » est un roman de Winston Graham publié cette année aux éditions de l’Archipel.
Il s’agit du premier tome de la saga, revenue au devant de la scène grâce à son adaptation par la BBC. Il existe une première version télévisée datant de 1975.
Résumé:
1783. Après avoir pris part à la Guerre d’Indépendance, le jeune et fougueux Ross Poldark quitte l’armée britannique et l’Amérique pour retrouver les siens. C’est un homme blessé qui rejoint ses falaises de Cornouailles. Là, il trouve le domaine familial en déshérence : son père vient de mourir et Elizabeth, sa fiancée, a rompu sa promesse pour en épouser un autre… Se repliant sur lui-même, il décide de relancer le domaine. Agriculture, élevage, prospection minière, il se bat sur tous les fronts. Et se lie même avec ses fermiers et ouvriers quitte à se brouiller avec ses proches et l’aristocratie locale. Un jour, lors d’une foire aux bestiaux, il prend la défense d’une fillette de treize ans, Demelza, qu’il ramène chez lui et engage à son service comme domestique. Les années passent, Demelza s’épanouit. Et ce qui devait arriver… Quitte à choquer une fois de plus les bien-pensants, Ross n’écoutera que son cœur.
J’ai découvert la série Poldark il y a un peu près un an ! J’ai de suite été séduite par le décor et par ses personnages hauts en couleur.

Cette série addictive est en réalité une oeuvre composée de douze romans. Le premier titre date de 1945 et est écrit par Winston Graham, un auteur et scénariste anglais né en 1908. Il nous plonge dans une fresque familiale se déroulant en Angleterre à la fin du XVIIIème siècle. La romance constitue une part décisive dans l’intrigue mêlée aux différences sociales souvent mises en avant. Ross est constamment tiraillé entre les deux, avec une attirance pour aider les plus démunis. Il côtoie les deux milieux et constitue un vrai modèle pour beaucoup de personnes. A l’inverse, son attitude parfois carrée peut énerver.

J’aime beaucoup le triangle amoureux existant entre Ross, Demelza et Elizabeth. Les deux femmes sont à l’opposé l’une de l’autre. Tout d’abord par la classe sociale mais aussi par le tempérament. Je n’ai pas de préférence, leur trouvant à toutes deux des charmes mais aussi des défauts.
Cette traduction des éditions de l’Archipel ne propose pas l’entièreté de l’oeuvre anglaise. Je trouve cela dommage surtout que ces coupures se ressentent dans la lecture. Certains passage sont trop rapidement amenés et pas assez développés. Heureusement, la série complète bien le roman et ces parties manquantes.
Une lecture agréable ! J’ai hâte de me plonger dans le deuxième tome, déjà traduit et surtout disponible dans ma PAL…