
Publié aux éditions Le livre de Poche « Les couleurs de l’incendie » est un roman de Pierre Lemaitre, auteur et scénariste français. Il est le deuxième tome de la trilogie Les Enfants du désastre dont le premier opus « Au revoir là-haut » a été couronné par le prestigieux Prix Goncourt en 2013.
Je n’ai pas lu « Au revoir là-haut » mais j’ai vu son adaptation réalisée par Albert Dupontel en 2017. Un film mémorable, récompensé par plusieurs Césars et me donnant l’envie d’en savoir plus sur cette saga.
Résumé :
Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l’empire financier dont elle est l’héritière. Mais elle a un fils, Paul, qui d’un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement.
Face à l’adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l’ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en œuvre pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d’autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l’incendie qui va ravager l’Europe.

Madeleine Péricourt est l’héroïne de ce deuxième opus de la trilogie qui se déroule durant l’Entre-deux-guerres. Tout le gratin parisien se retrouve réuni pour assister aux funérailles de son père, le banquier Marcel Péricourt. Madeleine, très digne, va devoir reprendre les affaires familiales. Sauf que la trentenaire divorcée n’y connait pas grand-chose à l’économie. Elle compte tout naturellement sur le soutien indéfectible des hommes de son entourage.
Sa vie va petit à petit se transformer en cauchemar. Durant l’enterrement, son petit garçon Paul se défenestre du deuxième étage, chute sur le cercueil et se retrouve paralysé. Accaparée par ce drame, Madeleine se laisse abuser par ses personnes de confiance qui la pousse à faire un mauvais placement. Elle se retrouve ruinée, sa fortune passant dans les mains de son oncle, député, et de Gustave Joubert, son ancien bras droit. Cependant, elle n’a pas dit son dernier mot et compte bien se venger de chacun…
Quel roman passionnant et bien construit ! Je l’ai découvert en lecture commune avec une autre lectrice sur Instagram. Nous lisions d’un commun accord deux chapitres par jour. Cependant, arrivée aux cent dernières pages, impossible de m’arrêter. Ce roman n’est pas sans rappeler « Le Comte de Monte-Cristo », le grand classique écrit par Alexandre Dumas que j’ai lu (et également dévoré) lorsque j’avais 15 ans. Un incontournable !