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[Chronique]: « Double Je »

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« Double JE » est un policier de 2016 écrit par Jean-François Pré et publié aux éditions Eaux Troubles.

 

Mon avis:

L’auteur Jean-François Pré est également connu comme un ancien journaliste (spécialisé dans les courses hippiques) de TF1  et du Parisien.

Ce policier dont l’intrigue se déroule à Nice fait partie de la série Une enquête du commissaire Langsamer, ce policier à la retraite (et grand adepte du golf) que l’on peut décrire comme suit:

Laurence fait les présentation. Il s’appelle Langsamer. Curieux nom. Je suis prof d’anglais mais j’ai de bonnes notions d’Allemand. Langsamer, ça veut dire: le glandu qui prend son temps. C’est vrai qu’il ressemble plus à Hercule Poirot qu’à James Bond. S’il a les « petites cellules grises » du héros d’Agatha, ce n’est pas trop grave. Laurence dit que c’est un ancien flic. Commissaire, même. Aujourd’hui, ce serait une espèce de privé bénévole.

Comme on le constate dans l’extrait, le style est vif, humoristique et agréable. 

Le titre Double Je représente l’histoire de deux frères, Nestor et Marc Tredennis, des jumeaux homozygotes qui sont les deux personnages principaux du roman. Ils prennent tour à tour la parole. Ils ont une ressemblance physique parfaite (même l’épouse de Marc ne voit pas la différence) mais des caractères totalement opposés !  Marc n’hésite jamais à se servir de son frère, allant même jusqu’à le faire porter le chapeau pour un de ses meurtres.  

Les relations entre jumeaux sont ambiguës. On se déteste d’avoir ces menottes psychiques qui nous tiennent attachés l’un à l’autre et d’un autre côté, on aime notre similitude.

De là rentre en scène deux autres personnages secondaires mais très présent tout de même, introduit dans les débuts de chapitre par: Elle et Lui. Il s’agit de Laurence, l’avocate très sexy et compétente de Nestor et le commissaire Georges Langsammer venu à la rescousse.

La victime est un journaliste qui investiguait sur des affaires de blanchiment d’argent et d’une Opération Rimsky. Quelques jours plus tard à lieu un deuxième meurtre (le mort n’est autre que le collègue de la première victime). Etant à ce moment-là derrière les barreaux, Nestor a automatiquement un alibi lui permettant d’être innocenté.

Cependant, l’enquête ne fera que commencer!

Et peu à peu, le commissaire va remonter jusqu’à un certain Guy Manerbe, franc-maçon et président du groupe Global, société pétrolière d’envergure internationale…

 

Un policier plutôt sympathique mais qui ne constitue pas un coup de cœur (au contraire du livre « Le cri du cerf » de Johanne Seymour publié dans la même maison d’édition).

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