Hier, je te parlais de Ce que tu as fait de moi de Karine Giebel, un véritable coup de cœur, et je te disais qu’il faisait partie de mon top lectures aux côtés de La Prof de Freida McFadden, Lui et Moi d’Alice Feeney, et La Fille au pair de Sidonie Bonnec. Mais… petite confession : je n’ai encore rédigé la chronique d’aucun de ces trois titres ! Oui, je sais, 2025 a filé à toute vitesse, et j’ai pris un peu (beaucoup) de retard dans mes retours de lecture.

Heureusement, l’été est là, avec ses journées plus calmes et ses envies de lire au bord de la piscine. C’est le moment parfait pour me rattraper et, qui sait, te donner quelques idées à glisser dans ta valise pour les vacances.

Aujourd’hui, je commence avec La Prof, écrit par Freida McFadden et publié en format broché aux éditions City.

Résumé :

Chaque matin, Eve se lève et embrasse tendrement son mari, Nate. Ils partent au travail ensemble, au lycée où elle enseigne les mathématiques et où Nate est professeur d’anglais. Une vie parfaite, réglée comme du papier à musique. Tranquille.

Pourtant, l’année dernière, l’école a été secouée par un scandale. Un professeur a été licencié parce qu’il aurait eu une liaison avec Addie, une élève. Et cette année, cette élève se retrouve dans la classe d’Eve et dans celle de son charmant mari.

Comme tout le monde, Eve sait que l’on ne peut pas faire confiance à la jeune fille, une menteuse invétérée qui fait du mal autour d’elle. Et quand la prof commence à comprendre qui est véritablement Addie et ce qu’elle cherche à cacher, il est déjà trop tard…

Freida McFadden frappe (encore) très fort avec La Prof
Freida McFadden est LA référence du moment en matière de thriller domestique. Je suis complètement fan de ses histoires pleines de twists, de manipulations, de fausses pistes et de personnages troubles. Après avoir dévoré La Femme de ménage et La Psy, j’ai littéralement sauté sur La Prof dès que j’ai su qu’un nouveau titre sortait. Je l’ai précommande direct, sans réfléchir.

Mais voilà, le souci quand on adore un auteur, c’est qu’on place la barre très (trop ?) haut. Et on croise un peu les doigts pour ne pas être déçu·e.
Bonne nouvelle : ici, aucun risque. La Prof, c’est un vrai page-turner, du début à la fin. Avec un twist final que je n’ai absolument pas vu venir. Clairement, McFadden maîtrise l’art de nous balader.

L’autopsie de ce nouveau succès :

Le roman est construit autour de chapitres courts, hyper addictifs, et alterne les points de vue des trois personnages principaux : Eve, Addie et Nate.

👉 Eve, c’est la prof de maths froide, distante, carrément antipathique avec ses élèves. Elle est mariée à Nate, prof d’anglais, ultra sympa, engagé, adoré au lycée. Le contraste entre les deux est saisissant.
Personnellement, j’ai eu beaucoup de mal avec Eve. Sa manie de collectionner les chaussures de marque, son côté obsessionnel, ça m’a mise mal à l’aise plus d’une fois. Mais elle est très bien construite, et on sent que tout n’est pas si lisse chez elle…

👉 Addie, elle, c’est un peu plus compliqué. Elle a ce côté naïf, paumé, qui la rend touchante, surtout à cause du harcèlement qu’elle subit au lycée. Et en même temps, elle prend des décisions qui donnent juste envie de lever les yeux au ciel (ou de la secouer un bon coup). On alterne entre empathie et agacement. Très réussi aussi.

L’histoire démarre en douceur, avec cette rumeur d’adultère qui plane sur le lycée. On sent que ça mijote. Et puis, sans prévenir, ça bascule. Le thriller domestique laisse place à quelque chose de plus sombre : le meurtre. Et là, c’est la descente. Impossible de poser le livre. On veut savoir. On doit savoir.

Certains trouveront peut-être que ça met un peu de temps à décoller. Moi, j’ai trouvé que c’était une très bonne stratégie : McFadden prend le temps d’installer ses personnages, de jouer avec nos nerfs, de faire naître le doute. Et quand ça explose, on ne voit rien venir. Et c’est exactement ce que j’attends d’un bon thriller psychologique.

En bref :

Bref, La Prof, c’est du McFadden pur jus : efficace, vicieux, et totalement addictif. À glisser dans toutes les valises cet été si tu veux une lecture qui se dévore sans voir passer les pages.