« La saison des débutantes tome 3 : Delilah la Romantique » de M.C. Beaton

Publié chez les éditions Albin Michel, « La saison des débutantes tome 3 : Delilah la Romantique » constitue le troisième volet d’une saga signée par M.C. Beaton, dont le tout récent sixième opus vient de voir le jour. Originaire d’Écosse et ancienne libraire, M.C. Beaton a acquis une renommée particulière grâce à ses séries de cosy mystery avec la série des Agatha Raisin ou encore Hamish Macbeth. Sur ce blog, je vous avais présenté la série « Les enquêtes de Lady Rose ».

J’ai beaucoup aimé l’histoire de cette saga se déroulant en Angleterre à la fin du 19e siècle. Lady Rose est la fille unique du comte de Hadshire. Elle se sent en décalage des codes de la bonne société qui attendent d’elle de trouver un mari. Malgré sa dot conséquence et sa grande beauté, elle rate sa saison mondaine à cause de son libre parler. Harry Cathcart est lui aussi un peu en marge de la société. Cet homme dénué de manières a fait la guerre des Boers et a été réformé de l’armée pour des raisons médicales. Plusieurs nobles font appel à lui et très vite son talent d’homme de terrain et détective privé se révèle.

Il est maintenant temps de vous dévoiler mon avis sur « La saison des débutantes tome 3 : Delilah la Romantique » et de partager avec vous mes impressions.

Résumé :

Amy et Effie Tribble sont chargées de chaperonner Delilah Wraxall, une belle héritière de province de 23 ans toujours célibataire, qui brise les coeurs et sème la pagaille parmi les nombreux prétendants qui se disputent sa main. Alors qu’elle fait son entrée dans la saison mondaine, sir Charles Digby, dont elle est amoureuse, est de retour des guerres napoléoniennes.

Cette série s’inscrit clairement dans la lignée d’Orgueil et Préjugés, l’œuvre emblématique de Jane Austen. Bien que je commence avec le troisième tome sans avoir lu les deux précédents, l’accès à la lecture ne s’est pas révélé difficile.

L’héroïne, Delilah, une jeune femme de 23 ans encore non mariée, occupe une place centrale dans l’intrigue. Son statut désespère son père, veuf et fortuné, qui aspire à la voir s’unir. Les habitants du village, marqués par des préjugés, jugent Delilah trop indépendante et inappropriée en raison de son célibat. Le propriétaire foncier sollicite l’aide des sœurs Tribble. Pour plaire à la haute société londonienne, la jeune femme doit être initiée aux arts, maîtrisant la danse, le chant et le piano-forte.

Les sœurs Tribble, excentriques et issues d’une bonne famille, sont appelées à aider Delilah à se conformer aux normes sociales de l’époque. L’histoire se déroule pendant la période de la Régence en Angleterre, entre 1811 et 1820. L’arrivée de Sir Charles, revenant de la guerre, ajoute une dimension intrigante. Autrefois en bons termes avec Delilah, il l’avait jugée trop jeune et insouciante pour envisager un mariage, évoquant subtilement le charme de M. Darcy dans Orgueil et Préjugés.

L’ensemble constitue une comédie plaisante, teintée d’humour, offrant un agréable divertissement.