En tant que bibliothécaire, j’ai un aperçu en première ligne de la demande des lecteurs. Et s’il y a bien un auteur qui truste systématiquement les premières place des ventes dans les magasins et qui n’a pas besoin de mes chroniques pour le mettre en avant, c’est bien Guillaume Musso.
Alors, pourquoi faire une chronique de son dernier roman « La vie est un roman » ? En réalité, je ne vais pas la faire car j’ai passé la main à mon compagnon. Par défi, pour le fun, par challenge car il n’a jamais lu cet auteur et que lui aussi voit malheureusement Musso comme un « romancier pour les ménagères », étiquette que l’auteur traîne derrière lui malgré un succès indéniable. Alors ? Qu’est-ce que mon cher et tendre en a pensé ?
Lionel : Tout d’abord, bonjour à tous les lecteurs de The Eden of Books, et les autres aussi. Ensuite, afin de mieux appréhender ma vision sur cette lecture, permettez-moi de me présenter : 34 ans, prof de biologie et de chimie en secondaire supérieur et accessoirement compagnon de Jessica de The Eden of Books. Je me suis attaqué à ce livre car les vacances ont débuté pour moi (oui, notre confinement est resté actif) et c’était l’occasion d’affronter les préjugés sur Guillaume Musso : MES préjugés. Alors, mon avis après cette lecture où j’ai relevé le défi et ai essayé de respecter le cahier des charges de Jessica ? De quoi renverser les idées préconçues et de placer monsieur Musso sur les tables de chevet de vos compagnons, mesdames ?
Résumé:
Le livre commence par nous raconter la vie de Flora Conway, romancière à succès mais très discrète car préférant tenir ses distances avec les médias. Sa fille disparaît mystérieusement au cours d’une partie de cache-cache alors que leur appartement est clos. S’ensuivent 6 mois de tristesse, de douleur et de chasse aux réponses… Pour apporter des réponses que je vous laisserai découvrir.
Commençons par la présentation de l’ouvrage : édité aux éditions Calmann Levy cette année, le livre est un ensemble d’environ 300 feuilles en papier reliées avec une couverture très colorée que vous voyez sur l’image de présentation ! Et pour la présentation de l’auteur, si vous ne le connaissez pas déjà à fond, je laisse faire Jessica en fin d’article.
Continuons avec le style du romancier : de belles tournures de phrases avec un vocabulaire soigné, le tout restant constant tout du long, même en changeant volontairement plusieurs fois de type d’écriture (texte, dialogues, correspondance, extraits d’articles de journaux, mails,…). Un extrait pris presque au hasard page 85 (étant né en 85) :
« Depuis le début, quelque chose ne cadrait pas. L’histoire était viciée dès la racine. Si l’appartement était bouclé de l’intérieur, il était totalement irrationnel que l’on n’ait pas retrouvé Carrie. C’était tout bonnement impossible. »
J’aimerais parler de la structure du livre, très équilibrée, où les informations sont distillées de façon à ne ressentir aucun temps mort durant la lecture, rendant plus difficile le fait de lâcher ce livre, lu sans me presser en 3 jours durant mon temps libre. Chaque partie étant joliment introduite par une citation d’auteur célèbre pour nourrir un peu plus la culture. Enrichissant.
Les personnages bien sûr : pas trop nombreux, peut-être un peu extrêmes à la manière de Fantine, une éditrice aux dents longues sans scrupules, Romain, autre écrivain que nous allons suivre, et qui est certainement le type le plus misérable de France ou encore sa futur ex-femme, une vraie… méchante dirons-nous.
L’intrigue : difficile pour moi de l’apprécier totalement au début. À cause de mes préjugés, chaque twist un peu osé me faisait lever les yeux au ciel. Mais la façon dont tous les éléments se recoupent et se justifient à la fin me fait fermer le livre très satisfait. Je croyais voir de grosses ficelles pour finalement me retrouver avec un livre bien ficelé !
En une phrase :
Un livre qui m’a confronté à mes préjugés et m’en a affranchi. Je suis même désormais très curieux de découvrir un autre roman de cet auteur.
A propos de l’auteur:
Guillaume Musso est l’auteur français le plus lu en France, et ce depuis 8 ans (source : GFK). Né en 1974 à Antibes, il a commencé à écrire pendant ses études et n’a plus jamais cessé. En 2004, la parution de Et Après… consacre sa rencontre avec le public. Suivront notamment La Fille de papier, Central Park, Un appartement à Paris, La Jeune Fille et la Nuit…Traduits en quarante et une langues et plusieurs fois adaptés au cinéma, tous ses livres ont connu un immense succès en France et dans le monde.
Il fait partie de ma PAL numérique alors que je n’aime pas Musso. merci pour ce billet qui m’encourage )à y jeter un oeil…
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Lionel : Si vous le connaissez déjà, peut-être devriez-vous suivre d’abord d’autres envies livresques. Mais si vous y jetez effectivement un œil, je serai curieux d’avoir votre retour aussi.
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j’en ai lu un il y a plus de 10 ans et franchement, non, je n’a pas aimé, parce que c’était cousu de fils blancs. Mais il en a sorti ces dernières
années deux trois qu semblent différents…
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Bon et bien je ne crois pas que cela me pousse à franchir le pas 🙂
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Lionel : Il y a bien d’autres auteurs à découvrir, en espérant que ce blog vous y ait déjà aidée.
Bonne(s) lecture(s) pour la suite!
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