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[Chronique]: « Des roses rouges sur ma tombe »

Quelle superbe couverture! 

« Des roses rouges sur ma tombe » est le deuxième tome d’une trilogie écrit par Magali Cervantès. Le premier volet s’intitule « La soupe aux crocodiles » et a également fait l’objet d’une chronique.

Ce livre se centre  exclusivement sur le personnage de Myriam (qui était mon personnage préféré dans le premier opus) et raconte sa vie à partir de ses 19 ans avec parfois des retours sur son enfance.

J’aime beaucoup l’introduction -une note de l’auteure- qui nous livre son ressenti sur son livre (autobiographique?). Magali Cervantès cite également quelques noms d’ auteurs (comme Marie Cardinal, Michel Onfray ou Lionel Duroy) en les rattachant à des éléments ou moments de sa vie.

 

 

Dès les premières lignes, le ton de l’histoire est donné:

Le jour que j’attendais depuis l’âge de douze ans venait enfin d’arriver. Mon premier jour de travail. Le jour qui m’apporterait l’indépendance, le jour où je pourrais partir de la maison parentale et prendre un appartement, où je me débrouillerais toute seule, comme une grande.

Grâce à son baccalauréat en sciences médico-sociales, Myriam trouve son Graal, c’est-à-dire un boulot qui lui assure son indépendance. Malheureusement, notre narratrice est victime dés son premier jour de crises d’angoisse bloquant sa respiration. J’ai éprouvé énormément d’empathie pour la jeune femme comprenant combien ces attaques répétées pouvaient être handicapantes dans son quotidien. Le doute obsessionnel que ce ne soit pas un problème psychologique mais un dysfonctionnement physique. Cette petite phrase résume de manière très juste la situation subie:

Manger, respirer, vivre était devenu un calvaire.

La question se pose très vite: comment amadouer cette peur, la refouler? Un autre thème récurrent du roman est les rapports tendus voir malsains de Myriam avec sa famille et plus particulièrement sa mère. On sent combien cette situation affecte son moral et renforce ses angoisses. Surtout qu’avec son petit ami, ils ne la prennent pas au sérieux et n’hésitent jamais (inconsciemment?) à la rabaisser. Heureusement, elle aime la vie et veut à tout prix exister. « Parce que les médicaments empêchent les choses de s’exprimer », Myriam va débuter une longue thérapie. On comprend au fil des pages d’où lui viennent tous ses tourments et son manque de confiance en elle.

dedi

 

 

Ce récit qui s’apparente à un témoignage rappelle l’importance de la vie, de prendre soin de soi et la nécessité de bien s’entourer.

Merci pour ce partage ! 

8 commentaires sur “[Chronique]: « Des roses rouges sur ma tombe »

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